La belle saison des CBN

Réponse : Vous pensiez qu'il s'agissait du lis ? Erreur... C'est bien l'iris des marais (Iris pseudacorus) qui a connu cet honneur. Le lis n'est qu'un usurpateur. La légende attribue ce choix à Clovis. Pourchassé dans des marécages par les Wisigoths, ce dernier se serait caché derrière des touffes d'iris. Victorieux et reconnaissant, il aurait troqué les crapauds qui décoraient ses armoiries contre les iris des marais. Mais ce n'est que vers 1150 que les rois de France, pourtant d'esprit peu bucolique, en ornèrent officiellement leur blason. On n'en saura jamais vraiment la raison. Nos aïeux, pas très pointilleux sur les noms de fleurs (le naturaliste suédois Linné n'avait pas encore pointé le bout de son nez), appelaient «lis» toutes les plantes herbacées à grandes fleurs. De là, sans doute, la confusion entre ces deux plantes…. - Voir sur Facebook

Réponse : Drosera rotundifolia est une espèce protégée au niveau national (arrêté du 20 janvier 1982). Elle figure sur l’annexe 2, c’est-à-dire qu’elle bénéficie d’un statut de protection partielle qui permet une exploitation dans un but pharmaceutique, après une autorisation spéciale accordée par le ministère de l’Environnement. - Voir sur Facebook

Réponse : Férule commune (Ferula communis), une plante toxique comme de nombreuses autres espèces de la famille des ombellifères, la férule commune est une sorte de fenouil géant, pouvant atteindre 2 à 3 mètres de hauteur, parfois 4 ! Dès le mois de février en Provence, ses grosses touffes de feuilles très finement divisées en lanières émergent de terre et dès le début du printemps, ces majestueuses inflorescences formées de minuscules fleurs jaunes regroupées en plusieurs ombelles convexes. Pour répondre à la question, la tige creuse de la férule possède des propriétés lui permettant de conserver durablement des braises : sa moelle interne sèche se consume lentement sans endommager l'écorce de la tige. C'est ainsi que les bergers, notamment de méditerranée, transportait leur feu d'un lieu à un autre. Et ce serait aussi de cette manière que Prométhée aurait réussi à conserver une braise, allumée à partir du char du soleil, dans un tube de férule, et pu la donner aux hommes après que le feu leur eut été confisqué par Zeus. On relève plusieurs usages dans les sociétés méditerranéennes : La légèreté de ses tiges sèches en faisait d'excellentes cannes (mais aussi comme attelles, ouvrages de vanneries, et échalas). En Afrique du nord, et notamment au Maroc, on tire encore de ses racines une gomme-résine plus ou moins parfumée, utilisée aussi bien à titre médicinal que spirituel. Certains écrits plus farfelus, mentionnent qu’une consommation de ses jeunes feuilles (attention toxique) permettrait de bénéficier d’une « rigidité » de certains membres ! - Voir sur Facebook

Réponse : Réponse B : Atropa belladonna (la Belladone). Ingrédient important des sorcières au Moyen-Âge, la pommade faite avec son suc permettait de voler lorsqu'on en badigeonnait un balai ou son corps. Ce phénomène de lévitation était probablement provoqué par les manifestations du délire atropinique faisant croire au sujet intoxiqué qu'il se déplaçait dans les airs. - Voir sur Facebook

Réponse : A, B, D, E, G, H, I. - Voir sur Facebook

Réponse : B- 688. La Corse a une flore particulièrement riche et originale au sein des îles méditerranéennes. Cette composition floristique est due à un relief tourmenté permettant de nombreux habitats de la mer à la montagne mais également le résultat de l'éloignement de longue date de la Corse à une position qui fait d'elle un réel carrefour biogéographique. Cette richesse se traduit par 2 238 taxons indigènes, 302 taxons endémiques et 688 taxons présents en moins de 10 localités (dont 86 endémiques) soit 30,7% de la flore considérée comme menacée ou en situation fragile. - Voir sur Facebook

Réponse : C - L'anémone rouge ou la pulsatille rouge présente une grande partie de ses populations dans les pelouses et landes sèches orientales et méridionales du Massif central. Elle ne s'observe pas ailleurs sinon dans les pré-Alpes, en Aquitaine ou le long de la Loire, où elle est menacée et parfois protégée. Dans le Massif central, son habitat pastoral tend à disparaître. Pour en connaître les raisons, visitez les jardins du CBN Massif central le 18 mai prochain à l'occasion de la Belle saison des CBN ! - Voir sur Facebook

Réponse : les graines de la parnassie des marais sont tellement fines qu'il faut environ 300 000 graines pour obtenir un gramme ! Notez que la plante est assez rare et protégée en région Hauts-de-France. - Voir sur Facebook